fbpx

Le parfait séducteur

La série des instants parfaits - Tome 2

Sean et April ont été séparés par une catastrophe naturelle. April pensait ne plus jamais revoir son amour hawaïen qui avait tout ce qu’il fallait où il fallait.

Elle s'est trompée.

Lorsque Sean se présente comme le nouveau professeur de son fils, April est à la fois surprise et méfiante. Notre médecin légiste a de bonnes raisons de rester circonspecte et de préserver sa vie privée. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que Sean est là pour les découvrir.

Sean ne s'attendait sûrement pas à ce que sa cible soit une belle femme et, malgré tous ses efforts, il ne peut rester indifférent au charme d’April. Se faire passer pour un instituteur n’est peut-être pas aussi passionnant que de poursuivre des criminels, mais c’est une situation qui a aussi ses bons côtés. Et ce travail, une fois mené à bien, pourrait bien lui apporter la sécurité financière ainsi que celle de sa fille.

La tension monte entre Sean et April et leurs sentiments sont de plus en plus tumultueux. Les risques qu’ils encourent tous les deux sont également de plus en plus grands. April finit par être rattrapée par son passé et elle est obligée de se tourner vers le seul homme qui peut ruiner sa vie. Lorsque les circonstances les forcent à fuir, ils n’ont plus qu’un seul choix : faire confiance à l’autre. Sean sait mieux que quiconque travestir la vérité en l’habillant avec de beaux mensonges, mais il finit par être confronté à une décision pour le moins invraisemblable : il doit éliminer la personne qui fait obstacle entre son travail et cinquante millions de dollars.

Et cette personne s’appelle April.

Plongez dans une histoire pleine de rebondissements, de péripéties et de surprises. Vous aurez votre comptant de suspense, de scènes torrides et de romantisme. Suivez donc les aventures palpitantes de Sean et d’April dans le Parfait Séducteur.

Remarque : Destiné uniquement à un public averti. Le parfait séducteur peut être lu comme un roman qui se suffit à lui-même, mais l'auteur recommande la lecture de son prologue, Le parfait amant.

Disponible à:


La série des instants parfaits

Un avant-goût de Le Parfait Séducteur:

Chapitre 1
Découper un crâne ? Il n’y a rien de mieux. Le son de l'os qui cède sous la pression de ma main, cette légère vibration dans mon poignet lorsque la scie trouve le chemin idéal pour accomplir son œuvre, les morceaux d'os qui peuvent se briser et rebondir sur mon masque facial: autant de petites joies qui font monter mon taux d’adrénaline. Rien n’a changé depuis le jour où j’ai vu mon grand-père exhumer un corps. J’avais huit ans. Ce fut ce à ce moment-là que je décidai de devenir médecin légiste. Connaître tous les secrets qu'une personne avait été capable de dissimuler avant de mourir, voilà ce que j’avais envie de savoir. Mais ma profession m’avait amenée à faire bien plus que ça. J’avais résolu des crimes, j’avais enquêté sur des meurtres et sur des morts suspectes, et aussi apporté la paix aux familles des victimes en aidant à mettre les responsables de ces terribles agissements derrière les barreaux.

À l’époque, je ne savais pas encore que j’allais marcher dans les traces de mon père et de mon grand-père. Ils avaient tous les deux choisi ce métier. Grand-père avait pris sa retraite, mais il avait conservé des connaissances et des compétences à faire pâlir n’importe quel médecin légiste en exercice. Vieillir est déprimant.  Ça l’est encore plus lorsque votre mémoire commence à vous lâcher. Dans ses bons jours, quand il retrouvait une partie de ses facultés, il fallait l’entendre parler de cadavres, d’outils et de la façon dont il fallait respecter les corps. C’était mieux que n’importe quel conte de fées. Aux alentours de Noël, il se souvenait des cas exceptionnels, ceux auxquels il avait dû faire face dans sa carrière. Son expertise se manifestait aussi dans la sphère domestique, comme lors de ce Thanksgiving où il m'avait appris à tenir correctement un couteau dans ma main pour découper la dinde. Apprendre à la découper en morceaux sans laisser trop de viande sur le squelette et à s’approcher le plus près possible de l’os sans l’entamer était une sorte de test pour moi ‒ un test que j’avais passé avec brio dès le plus jeune âge. La fierté se lisait dans les yeux brillants de mon père lorsqu’il se rappelait de ce moment.

Papa m'emmenait souvent à son travail. Au début, il s’y était opposé, car mettre un enfant à côté d’un cadavre n’était pas une chose qui tombait sous le sens. Mais il avait fini par céder face à mon insistance. Adolescente, j’avais pris l’habitude de lui poser quotidiennement des questions  sur les affaires qu’il était en train de résoudre. Après le décès de maman au lendemain de mon huitième anniversaire, nous devînmes inséparables. Bientôt, je fus capable d’analyser les différentes marques qu’on pouvait trouver sur un cadavre. J’appris leur signification, et j’essayai d’imaginer les derniers moments vécus par le défunt. C’était l’aspect scientifique de la démarche qui m’intéressait, et non ce qui était arrivé à la victime. J’avais fini par développer une habileté hors-norme et une sorte de sixième sens pour la chose, et mon enthousiasme, couplé aux conseils avisés de mon père, firent bientôt de moi le meilleur médecin légiste et analyste médico-légal qu’on puisse trouver.

— Il est déjà mort, April.

— Hein ?

Millie venait de me faire sursauter, mais mon instinct avait empêché mes mains de trembler. J’arrêtai de faire fonctionner ma scie avant de la poser à côté de moi. Je me dirigeai ensuite vers l'évier.

— Vu ta façon de le découper, on jurerait que tu as des envies de meurtre.

Bien évidemment, ma meilleure amie exagérait un peu, mais je devais quand même reconnaître que depuis mon retour d’Hawaï, il y a deux semaines, j’avais quelque peu perdu mon calme habituel pour examiner les cadavres.

— Tu ne devrais pas être ici, Millie. C'est un cadavre.

— Bof, il ressemble beaucoup à mon dernier petit ami. Flasque et froid.

— C’est mon père qui t’a à nouveau laissée entrer ?

— Tu sais bien qu'il m'aime comme sa propre fille.

— J'en doute,  Mais c’est vrai que je l’ai déjà entendu dire qu’il ne pourrait jamais avoir une meilleure belle-fille que toi.

Millie avait été une enfant placée et avait même vécu pendant un temps avec nous. Dave l’avait ramenée chez nous un soir, et elle était restée avec nous jusqu'à ce Papa se soit assuré que sa nouvelle famille d'accueil était irréprochable, que ses deux nouveaux parents étaient disposés à élever une adolescente.

— Ton père attend un miracle.

— Allez, Dave et toi alliez si bien ensemble.

Elle m’arrêta avant que je puisse continuer.

— Ton frère a dû être adopté. Sinon, je ne vois pas comment quelqu'un comme lui pourrait faire partie d’une belle famille comme la vôtre.

Je ris. Si mon frère avait été adopté, comment aurait-il pu avoir un jumeau ? Dave et Justin étaient des frères, et ils avaient tous les deux hérité de la beauté paternelle et maternelle. Et puis, s’il avait vraiment été adopté, nous n’aurions pas eu les mêmes traits, et notre père aurait alors pu nous distinguer l’un de l’autre sur nos photos de bébé. Il m’était même arrivé de ne pas pouvoir dire qui était qui en les regardant.

— Mon autre théorie, c’est qu’il a été enlevé par des extraterrestres et qu’ils lui ont fourré dans les fesses une sonde de type « gros connard ». J'espère que cette sonde était faite pour le cul d'un géant.

— Okay, okay. Je crois que j’ai compris. Vous ne vous aimez pas ‒ ce qui me fait à nouveau dire que je ne vous comprends pas, car vous êtes faits l’un pour l’autre. Quoi qu'il se soit passé entre vous, c’est de l’histoire ancienne maintenant. Rien ne me ferait plus plaisir que de t’avoir comme belle-sœur et de devoir m’occuper d’adorables bébés aux cheveux roux.

— Waouh, on va tout de suite éviter de poser nos fesses sur la banquette arrière d’une De Lorean et de partir dans un futur cauchemardesque. Moi et des enfants, dit-elle en faisant une grimace de dégoût, alors, là, sûrement pas. C’est trop de travail.

J’avais rencontré Millie au lycée, à l’époque où elle sortait avec Dave. Elle était au collège et Dave, lui, était au lycée. Je n’avais jamais vu un couple aussi heureux que le leur. Mais ils finirent par se séparer, et Millie, depuis lors, était restée muette sur les raisons de cette soudaine décision. Elle resta muette sur ce point, bien sûr, mais elle n’oublia pas pour autant d’utiliser ses lèvres lorsqu’il fallut sortir avec un autre type. Je ris en moi-même et je secouai la tête. Cela devait être agréable d'être aussi frivole, indépendante et insouciante. Qu’est-ce que cela doit être agréable pour une femme de pouvoir lâcher prise quand elle le veut ! J’aurais donné n’importe quoi pour oublier pendant quelques minutes mes responsabilités de mère et profiter de la vie, comme il y a deux semaines, durant ces vacances imprévues à Hawaï. Mais, dans mon quotidien, il n’y avait pas de place pour cette femme-là.

Notre amitié se révéla solide et durable, malgré nos personnalités différentes. Millie me comprenait mieux que quiconque. Elle avait toujours été là pour me soutenir, surtout après mon mariage avec Simon et après que je sois rentrée dans mon rôle de bonne épouse. En fait, je l’avais toujours considérée comme une sœur. Millie était aussi la marraine de mon fils ‒ ce qui ne manquait pas de rendre les anniversaires de mon fils délicats, vu que Dave était le parrain de ce dernier. J'avais néanmoins l’espoir que ces deux-là finiraient ensemble un jour ou l’autre.

— Tu aimes Parker, lui rappelai-je alors.

— Parce je ne peux pas l’avoir.

Elle me fit un clin d’œil, mais ses oreilles devinrent écarlates. Cette fille était absolument incapable de mentir.

— Hey, en parlant de grosses sondes, est-ce que tu vas continuer à chercher L’homme-aigle ?

Je soupirai. Mon homme au tatouage d’aigle sur le dos commençait à ressembler à un lointain souvenir. Je me surpris à vouloir prendre place dans la De Lorean de Millie pour retourner deux semaines en arrière jusqu’au moment de notre rencontre à Hawaï. Et oui, Sean était vraiment pourvu de l’une des « sondes » les plus généreuses et talentueuses du monde. Testée et approuvée. Bon sang, pourquoi est-ce que je disais que son pénis était une sonde ? J’aurais dû l’appeler le sceptre merveilleux. Je l’imaginai à nouveau en moi, écartant les parois de mon vagin et me remplissant entièrement. L’envie de faire à nouveau l’amour avec lui me démangeait. Être célibataire était déprimant. Après avoir passé une nuit avec Sean, je ne m’imaginais d’ailleurs même plus être avec quelqu'un d’autre (et surtout pas avec mon ex, celui que nous avions surnommé Le Sous-Équipé).

— Non, je pense avoir vraiment fait tout ce qui était en mon pouvoir. Je ne sais plus quoi faire d'autre.

— Tu as peut-être lâché l’affaire trop tôt. Si ça se trouve, il te cherche lui aussi.

Il y a deux semaines de cela, Sean, l'homme de mes rêves, l’homme que j’avais rencontré le matin-même, avait réussi à faire battre à nouveau mon cœur comme celui d’une jeune fille de quinze ans. Il m’avait promis de me retrouver. Malheureusement, nous avions dû quitter le centre naturiste d'Hawaï (l'idée de vacances de Millie) en catastrophe à cause d’un volcan en éruption et nous avions dû nous séparer au moment d’embarquer dans les hors-bords. Mais il ne m’avait jamais retrouvée. J’avais perdu le seul homme qui avait réussi à me satisfaire et à me faire éprouver des sentiments en deux ans. C'était supposé être le début d'une merveilleuse histoire d’amour entre nous, mais elle avait été tuée dans l’œuf. J'étais pourtant certaine que nous étions faits l’un pour l’autre. Mon instinct ne m'avait jamais trahi jusque-là. C’était le gars qu’il me fallait. J’en étais persuadée. Mais j’avais pu tout aussi bien m’illusionner, occupée que j’avais été à nager à ses côtés dans une mer de désir brut.

Stupide. J’étais stupide. Comment un homme avait-il pu me faire une aussi forte impression en une seule journée ? Mon instinct m’avait-il trahi ? Avais-je été célibataire pendant trop longtemps pour ne plus arriver à reconnaître une tentative de séduction parfaite lorsque j’en voyais une ?

Et s’il avait dit tout ça pour me rassurer ? Et s'il avait juste voulu me baiser et me jeter après ?

Bon, c’est vrai cette partie de  jambes en l’air en valait vraiment la peine, mais je restais quand même sur ma faim. Jamais on ne m’avait fait aussi bien l’amour. Nous avions joui tous les deux en même temps et le sol avait littéralement tremblé sous nos pieds. Oui, oui, je savais bien que je pouvais attribuer certaines de ces secousses à ce volcan en éruption qui avait fini par nous séparer. Mais quand Sean était passé derrière moi et s'était agrippé à mes hanches pour aller et venir profondément et violemment en moi, cela avait vraiment été un tremblement de terre. Je ressentais une étrange démangeaison rien que d'y penser. Et cette démangeaison, seul Sean était capable de la soulager.

Mais il n’était plus là.

Je frissonnai à l'idée d'avoir porté un jugement erroné sur sa personne. Mais j'avais été habituée à tirer des conclusions en m’appuyant sur des faits, et le fait était que Sean m’avait fait une promesse. Ses intentions, pendant les vingt-quatre heures où je l’avais côtoyé, m’avaient paru sincères. Il avait voulu être avec moi lorsque nous nous étions séparés et il m’avait juré de me retrouver. Mon premier réflexe avait été de le croire, et j’avais une confiance aveugle dans ce premier réflexe — et puis, j’étais tout sauf facile à convaincre. La vie m'avait trop souvent botté les fesses par le passé pour que je me laisse avoir aussi facilement. Revoir mon opinion sur Sean, opinion dictée par mon cœur et mes tripes, c’était comme essayer de tromper la mort.

Ou alors, c’était un escroc vraiment très doué.

Jamais on ne m’avait fait l’amour comme ça. Cette soirée passée entre ses bras aurait dû me suffire, mais ce n’était absolument pas le cas. Cette envie de l’avoir à nouveau pour moi seule s’était imposée à moi dès mon premier orgasme (j’en avais eu deux de suite cette nuit-là). C’était peut-être parce que j’étais restée trop longtemps toute seule. Ou alors, était-ce parce que je n’avais jamais rencontré quelqu'un comme lui ? Au point où j’en étais de mes réflexions, je refusais de croire que cette nuit magique, cette nuit où la nature avait choisi de se révéler dans toute sa fureur sous la forme d’une éruption volcanique, n’était pas qu’une simple aventure.

Saleté de nature ! Heureusement que Millie ne pouvait pas entendre mes pensées, sinon, elle m’aurait fait la morale pendant une heure. Elle était la meilleure amie qu’on puisse souhaiter d’avoir, bien sûr, mais elle était aussi un oiseau qui fuyait les cages, un oiseau à la recherche d’une liberté infinie ‒ et puis, elle était aussi une activiste de Greenpeace. Elle ne ressemblait vraiment pas à cette mère conservatrice, cette femme fade que j’étais devenue.

— Je ne suis pourtant pas si difficile à trouver, murmurai-je.

— Tu lui as donné ton nom de famille ?

— Non.

— Est-ce qu’il sait au moins dans quelle ville ou dans quel état tu vis ?

— Non.

— Et tu t’attends à ce qu’il sorte ton numéro de téléphone et ton adresse de son cul bien ferme ? C’est toi qui as dit ça. Pas moi.

— Okay, okay. Peut-être que mes attentes sont un peu trop élevées.

J’avais déjà contacté l’hôtel et l’agence de voyage que Millie avait choisi pour réserver nos vacances au centre nudiste, mais, bien sûr, ils avaient refusé d’accéder à ma demande, car ils ne pouvaient pas divulguer d’informations privées. Si Sean essayait de me contacter par ce biais-là, il aurait, lui aussi quelques déconvenues.

— Ah bon, tu crois ?

— Tu as toujours l’intention de demander une faveur à ton agent de voyages ? demandai-je à Millie.

— Je le vois ce soir.

— Dois-je te rappeler que tu n’as pas besoin de coucher avec lui pour m’obtenir le nom de famille de Sean ?

— Peut-être que je n'aurai pas à le faire, mais je n’aurais rien contre, me répondit-elle en me faisant un clin d'œil.

Je regardai derrière elle, en direction du couloir qui menait à son bureau.

— Tu n’es pas censée travailler ?

— Ça fait un moment que je me suis débarrassée de la paperasse et ton père m’a dit que je pouvais quitter le bureau. Tu veux qu’on aille te trouver de la lingerie histoire d’être prête lorsque l’homme-aigle pointera le bout de son nez ?

— Je dois aller à l'école d’ici peu de temps. J'ai manqué la réunion parents-enseignants de la première semaine et j'ai reçu un message pour me dire de venir à l'école.

— Oh ? Est-ce que tout se passe bien avec Parker ?

— Oui, c’est juste le début de l’année, et c’est son enseignant qui a apparemment insisté pour que je vienne. On dirait qu’ils se soucient vraiment des enfants dans cette école. Ça n’a vraiment rien à voir avec la grande ville.

— Donc, tu ne regrettes pas d’avoir déménagé à Pinehurst ?

— Absolument pas. Il était grand temps d’aller voir ailleurs. Et puis, c’est beaucoup moins cher.

J’avais passé deux longues années à vivre dans la maison où Simon était mort. J'avais besoin de changement et d'un nouveau départ.

— Okay. Je n'ai pas besoin d’en savoir plus. Sois la bonne mère que j’ai toujours connue et va de l’avant. Nous pourrons aller faire les boutiques une autre fois. Oh, attends ! J'ai oublié. C’est vrai, l’homme-aigle aime quand tu es directement toute nue. Tu n’as pas besoin d’habits.

— Tais-toi un peu. Ce n’est pas parce que nous nous sommes rencontrés sans vêtements que nous passons notre temps à nous balader comme ça. D'ailleurs, de quoi est-ce que je suis en train de causer ? Je ne sais même pas où il est.

Millie leva les yeux au ciel. À croire que pour elle, résoudre le mystère des allées et venues de Sean était aussi simple que de choisir une nouvelle culotte.

— Tu veux bien envoyer les scans au bureau du procureur par email et dire à mon père de faire attention à l’arrière du crâne ? Il y a un traumatisme à cet endroit-là. Il devrait vérifier s'il y a eu une hémorragie.

— Oui patronne !

Millie avait à peine fini de me dire au revoir que Papa entrait déjà dans la pièce. Je l’avais reconnu au son caractéristique que faisaient ses pièces de vingt-cinq cents dans ses poches en s’entrechoquant. Je savais toujours quand c’était lui qui entrait dans la pièce. Je n’avais même pas besoin d’ouvrir les yeux.

— Je file à l’école de Parker. Millie va te faire un topo sur notre inconnue.

— D'accord, ma chérie. Je t'aime. Dis-moi juste quand je peux passer te voir. J’ai envie de passer un peu de temps avec mon petit-fils.

— Papa, tu es chez toi à la maison. Tu peux vraiment passer quand tu veux. Je t'aime.

— Je t'aime aussi.

Je l'embrassai rapidement sur la joue et je me dirigeai vers la zone de nettoyage. J’enlevai le sang de mes gants dans le lavabo et mon père en profita pour mettre en route sa scie. Mon corps avait retrouvé son calme coutumier. Avec un peu de chance, j’allais passer une bonne journée. Connaissant Millie, elle réussirait bien à convaincre son agent de voyage d’aller chercher des informations sur les gens qui avaient été avec nous dans le centre de vacances nudiste. Elle n’aurait qu’à l’hypnotiser avec son déhanché. Si elle réussissait dans son entreprise, j'avais peut-être encore une chance de le trouver.

Le Parfait Séducteur est disponible à:



Lacey est une auteure de romance érotique et contemporaine avec une touche de suspense. Quand elle ne pense pas à écrire des histoires torrides, ce qui se présente rarement, Lacey aime le camping et skier avec sa famille (pas en même temps bien sûr). C’est une femme mariée, mère de deux enfants, qui se sert de son mari pour mettre à l’épreuve les scènes les plus intimes de ses romans – ce qui ne semble pas le gêner du tout.

Elle aime le rose sur les joues d’une femme, les hommes avec de grands pieds et la lingerie sexy, surtout quand elle est arrachée du corps. Son vêtement préféré est le costume de naissance.